Nous sommes tous des êtres "blessés", mais il y a des solutions.
- Géraldine Redouté
- 15 oct. 2023
- 17 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 4 jours

Nos blessures d’enfance :
en prendre conscience, les accueillir, les aimer et les guérir !
« LA POSTURE JUSTE »
Ce court article est inspiré du livre de Thierry Janssen « La posture juste » et de la formation de trois ans que j’ai suivie avec lui à l’Ecole de la Posture Juste, ainsi que quelques autres lectures.
Chaque blessure sera décrite sous forme de « caricature ».
Pour davantage d’informations, de conseils et de pistes de solutions - notamment au niveau corporel (et c'est essentiel), je vous invite vivement à lire son livre, qui est extrêmement clair et complet, et qui vous aidera à mettre plus de conscience sur ce qui se joue en vous et autour de vous, pour être pleinement vous-même.

Préalables importants :
Nous portons toutes et tous, en nous, les cinq blessures fondamentales.
Cependant, certaines sont plus prédominantes que d’autres, et nous passons de l’une à l’autre selon les personnes que nous rencontrons et les circonstances que nous vivons. C'est une sorte de « jeu » de ping-pong entre nos névroses, tant qu'elles sont encore actives.
Parfois - ou souvent - c’est d’ailleurs la blessure qui nous semble la plus éloignée qui est, en réalité, la plus présente 😊.
Chaque blessure se réveillera, encore et encore, tout au long de notre vie, tant qu’elle n’aura pas été pleinement reconnue, comprise et apaisée en profondeur.
N’oublions jamais que c’est le petit enfant en nous qui se sent blessé, rejeté, abandonné ou trahi - et non l’adulte que nous sommes aujourd’hui.
LES 5 CARACTERIOLOGIES
1. LE CARACTERE « SCHIZOÏDE »
Plus communément appelée « blessure de rejet », c’est la blessure du contact, souvent réveillée par le parent du même sexe. Elle traduit la peur profonde de ne pas avoir le droit d’exister, et conduit souvent à fuir ou à se déconnecter pour se protéger.
Le bébé passe neuf mois dans le ventre de sa mère, enveloppé, bercé et contenu. Puis vient le moment de la naissance - un passage à la fois magnifique mais aussi d’une extrême intensité : douleurs, bruit, lumières vives, sortie d’un cocon chaud, perte de la sensation d’être entouré et protégé comme dans le liquide amniotique…
Le nouveau-né vit alors cette rupture de contact comme une expérience de « rejet ». C’est une sensation profondément douloureuse, car il n’a encore aucun filtre, aucune compréhension de ce qui se passe puisqu'il ne peut qu’éprouver et ressentir.
Les circonstances de la vie et certaines rencontres vont faire que cette blessure sera rejouée à plusieurs reprises dans l’enfance, l’adolescence voire même plus tard jusqu’à ce qu’elle soit conscientisée et guérie.
Le masque de celui qui porte cette blessure est celui de la « sérénité » : « je vais bien, tout va bien, je suis serein, je gère ».
Le principal chakra à travailler est le 1er chakra ; en effet, la personne manque d’ancrage, elle doit absolument travailler sur son chakra racine, et donc S’ANCRER.
Rapport au temps : il est souvent hors du temps, le temps n’existe pas, il rêve, se perd, « flotte », est souvent en retard.
Rapport à la nourriture : il peut manger en petite quantité, régulièrement ; la nourriture n’est pas importante pour lui. Il n’en a pas « besoin ».
Rapport à la sexualité : sa sexualité peut être assez solitaire, et ça lui donne la sensation d’exister.
Rapport à l’argent : il peut nier son importance, il n’aime en tout cas pas beaucoup la matérialité, et il rêve beaucoup.
Son cœur est fermé vers l’extérieur, son cœur est vide. Il se sent vide, seul et triste. Il n’a pas vraiment de filtre, il est hypersensible, tous ses chakras sont ouverts.
Dès que quelque chose ne lui plaît pas, ou qu’il craint d’être rejeté, il est aussitôt envahi par des émotions très intenses. Alors, pour se protéger, il se « rejette » lui-même en « fuyant » ou se déconnectant d'une personne, d'une situation, voire même d'un lieu avant même de risquer de l’être par les autres ou l'environnement. Il se coupe, s’évade… rompt le lien et ferme la communication. Il peut alors se réfugier dans ses rêves, ses illusions et se raconter des histoires à dormir debout - sans fondement, voire parfois dans le déni.
Ainsi, à la moindre contrariété, il aura tendance à s’isoler. Il vivra beaucoup dans sa tête, intellectualisera ses sensations, et s’exprimera souvent de manière abstraite, avec un langage théorique et dépersonnalisé.
Pour retrouver l’équilibre, il lui sera essentiel de s’ancrer, de garder le contact avec la Terre, la matière, la réalité, le concret, son corps… et d’ouvrir son cœur vers l’extérieur.
La personne au caractère « schizoïde » peut être très créative (dans la pensée, artistiquement...).
La blessure schizoïde est guérie quand :
J’ose m’affirmer et je prends ma place
J’ai conscience de ma valeur et je me sens digne d’être aimé
Je panique de moins en moins, j’accepte ma peur
Je ne fuis plus mes émotions, les relations et les situations dans lesquelles je pouvais me sentir rejeté
Je cesse de rejeter les autres et j’exprime mes besoins dans mes relations
Je me sens à l’aise même si une personne semble ne pas voir que j’existe ou me rejette ; je pardonne aux autres leur comportement de rejet.
2. CARACTERE « ORAL »
Plus communément appelée « blessure d’abandon », il s’agit de la blessure orale, généralement réveillée par le parent de sexe opposé.
Elle traduit la peur profonde de ne pas pouvoir survivre seul, et conduit à percevoir les autres comme une forme de « nourriture » affective ou vitale.
Dans le ventre de sa mère, le bébé est nourri en continu, sans effort et dans une sécurité absolue. Mais dès que le cordon est coupé, il ressent comme un vide, un trou dans l’estomac. Ce vide lui est désagréable et même menaçant vu que sans nourriture, il ne pourrait pas survivre. Alors il pleure, et rapidement, le sein ou le biberon arrivent, et il est apaisé.
Quelques heures plus tard, la faim revient… et le conditionnement recommence : il pleure, on le nourrit, il se calme. Un jour pourtant, le sein ou le biberon ne viennent pas tout de suite - parce que la maman est occupée, ou parce que le bébé grandit et qu’on estime qu’il doit « pouvoir attendre un peu ». Les pleurs deviennent alors des pleurs de colère, et cela fonctionne : on le nourrit et il est rassuré.
Mais plus tard encore, lorsque vient le moment où il doit « faire ses nuits », il peut hurler sans que personne ne vienne. Alors, la colère laisse place au désespoir, puis à la résignation… Et dans cette résignation, il retombe alors dans sa toute première peur : celle de la perte du contact.
Les circonstances de la vie (décès, parent absent...) et certaines rencontres vont faire que cette blessure sera rejouée à plusieurs reprises dans l’enfance, l’adolescence voire même plus tard jusqu’à ce qu’elle soit conscientisée et guérie.
L’enfant qui se sent abandonné a deux options : entrer dans l’HYPER FUSION/DEPENDANCE ou l’HYPER INDEPENDANCE (mais il ressent constamment le besoin de se remplir car il se sent VIDE à l’intérieur).
Le masque porté est celui de « l’amour attachement ».
Le principal chakra à travailler est le 3e chakra, celui du plexus solaire, qui concerne les émotions. Il doit donc apprendre à s’ancrer, à se redresser et à se remplir de l’intérieur. Trouver la nourriture à l’intérieur de lui-même pour « combler son vide intérieur ».
Rapport au temps : il n’a jamais assez de temps, il ne prend pas le temps et il remplit son temps à outrance. Il veut avaler la vie et tout faire pour se remplir, se rassurer.
Rapport à la nourriture : il mange, il ingurgite… mais ne grossit pas forcément car il se dépense, il consomme et est hyperactif. Il ingurgite mais ne goûte pas. Il n’en a jamais assez…
Rapport à la sexualité : il peut vouloir « consommer », il a besoin de rapports fréquents pour être rassuré sur le lien à l’autre et s’assurer qu’il est aimé.
Rapport à l’argent : il n’en a jamais assez. Il a peur d’en manquer. Il veut toujours en consommer plus, pour se remplir. Il sait également faire de l’argent.
Son cœur est très ouvert sur l’autre mais pompant, en demande et dans l’attachement.
Enfant, il aura tendance à parler et à marcher de manière précoce, car il pense devoir se débrouiller seul pour obtenir ce qu’il veut, plutôt que de demander. Sa croyance profonde est que s’il doit demander pour recevoir, c’est qu’il n’est pas aimé.
À l’inverse, il peut aussi devenir totalement passif, refuser de prendre ses responsabilités et attendre qu’on l’assiste.
Il perçoit le monde comme un immense supermarché où les autres, les objets et les êtres humains représentent une forme de nourriture susceptible de combler le vide qu’il ressent au plus profond de lui. Il cherche sans relâche à être rassuré et à obtenir des preuves d’amour. Ses armes sont tantôt la séduction, tantôt la plainte.
Il veut qu’on lui donne tout, tout en affirmant n’avoir besoin de rien… et pourtant, il n’en a jamais assez. C'est toute la nuance de notre oralité dépendante/fusionnelle au regard de notre oralité hyper indépendante !
Il ressent une profonde honte à avoir des besoins et à les exprimer. Il a la sensation de ne pas pouvoir vivre par lui-même, et puise alors littéralement de l’énergie chez les autres - par le troisième chakra, les yeux et la bouche - pour tenter de se remplir.
Par contre, il est très attentif à nourrir la relation et est très chaleureux.
La blessure orale est guérie quand :
Je me sens bien avec moi-même, même seul
J’ai moins besoin de l’attention des autres, je me plains moins
Je sors des dépendances affectives, je me sens autonome et capable
J’apprends à construire ma propre sécurité intérieure et j’aime l’autre pour ce qu’il est
Je cesse de m’abandonner, d’abandonner mes projets, même si je ne me sens pas soutenu
Je n’ai plus besoin de plaire pour être aimé
3. CARACTERE « MASOCHISTE »
Plus communément appelée « blessure d’humiliation », elle est souvent réveillée par la mère.
C’est connaître la peur d’être envahi, d’être exposé, et vouloir alors se cacher pour se protéger.
La structure masochiste se met en place lorsque l’enfant commence à montrer et à exprimer son autonomie, ses besoins et ses envies. Il découvre qu’il a une identité propre et des limites, et ressent le besoin de s’auto-définir. Autour de un an et demi ou deux ans, il n’est plus une « potiche » : il explore, teste, affirme sa présence au monde.
Les parents doivent alors poser des limites, ce qui engendre parfois vexation, frustration et même négation de ce qu’il est profondément. L’enfant se sent alors humilié, contrarié, et se met en colère. C’est le début de la période du « non », celle où il cherche à s’affirmer et à expérimenter sa propre volonté.
Mais les adultes, souvent déstabilisés, imposent alors des règles, manipulent, culpabilisent, « castrent » ou usent du chantage affectif. L’enfant découvre ainsi que l’amour n’est pas inconditionnel - or, l’amour et le lien relèvent de l’oralité. Il ne se sent pas respecté et se sent humilié, parfois même envahi, intrusé dans son espace intérieur. Pour se protéger, il se construit alors « contre » et « en résistance ».
Il fera les choses en cachette pour préserver un sentiment de liberté, tout en continuant à accepter, s’adapter, se taire et se conformer… par peur de perdre l’amour et le lien.
Les circonstances de la vie et certaines rencontres vont faire que cette blessure sera rejouée à plusieurs reprises dans l’enfance, l’adolescence voire même plus tard jusqu’à ce qu’elle soit conscientisée et guérie.
Le masque porté est alors celui de « l’amour – sérénité ».
Le principal chakra à travailler est le 5e chakra, la gorge, la parole : s’ancrer, s’ouvrir, dire et exprimer sa vérité et qui il est avec ses limites, de manière authentique.
Rapport au temps : il a tendance à procrastiner car il ne supporte pas qu’on lui impose des choses, il fige donc le temps. Des semaines peuvent passer et rien n’a avancé…
Rapport à la nourriture : il mange (en cachette) pour transgresser l’interdit.
Rapport à la sexualité : il y a beaucoup de sensualité et de fantasmes, mais qui sont vécus cachés, comme un plaisir de ce qui est défendu. Domination/soumission possibles également.
Rapport à l’argent : il épargne, il conserve et ne montre pas qu’il a de l’argent.
Son cœur est grand ouvert sur les autres… mais c’est un cœur qui souffre.
Il a besoin de se sentir vivant et de se sentir exister. Il peut connaître de très hauts et de très bas.
Il contient, s’écrase, ne montre rien, ne dit rien, s’adapte… tout cela pour garder le lien, par peur de déranger ou de blesser. Parfois, il s’inhibe totalement ; d’autres fois, il se répand.
Ne connaissant pas ses propres limites, il ne sait pas les poser. Il se sent alors peu respecté, souvent envahi - et cela le met en colère. Une colère profonde, accumulée, qu’il garde en lui et qui le fait souffrir intérieurement.
Le masochiste peut paraître mielleux, doux, gentil « face », mais en réalité en colère « contre ». C’est sa manière d’exister, de dire non et de poser ses limites, même inconsciemment.
Très sensible à la souffrance des autres et à l’injustice, il se sacrifie facilement pour autrui.
Il a du mal à lâcher prise et n’aime pas que l’autre décide pour lui.
Face à la colère de l’autre, il reste sidéré, figé, immobile. Il peut alors se couper de lui-même (schizoïdie), encaisser les coups, et se déconnecter de ses besoins - surtout lorsque le cinquième chakra, celui de la gorge, est bloqué.
Ainsi, il empêche la vie de circuler librement en lui. Il se sent pris dans une forme d’inertie, une résistance profonde.
Il ne sait pas dire « non » clairement… et, par conséquent, ne sait pas toujours dire « oui » franchement non plus.
Et lorsque la tension devient trop forte, qu’il n’en peut plus, il a tendance à provoquer l’autre, soit par une phrase assassine, soit par son inertie.
« Personne ne manque de respect sans mon autorisation », Thierry Janssen.
Par contre, il a de l’intuition, il a une petite voix intérieure qui lui dit que ce n’est pas bon pour lui, mais il la fait taire et il ne s’écoute pas. Il a un grand sens de la justice, il est passionné, tourné vers l’autre, très chaleureux. Il est également épicurien et très généreux.
La blessure masochiste est guérie quand :
J’ai conscience de ma valeur, je me sens digne d’être qui je suis
Je me sens de plus en plus libre, j’ai le droit de dire « non »
Je respecte la liberté des autres en arrêtant de penser que je dois régler tous leurs problèmes sans qu’ils ne me l’aient demandé
Je m’autorise à vivre les plaisirs des sens dans tous les domaines de ma vie ; ma sexualité est plus épanouie ; je ressens moins de culpabilité
Je montre ma jovialité, j’arrive à dédramatiser certaines situations, j’arrive à faire rire mon entourage
4. CARACTERE « PSYCHOPATHE »
Plus communément appelée « blessure de trahison », elle est réveillée par le parent du sexe opposé.
C’est la peur d’être trompé, la peur d’être trahi… et, en réaction, le besoin de tout contrôler.
Cette blessure se forme souvent lorsque l’enfant se sent trahi par une personne proche - le plus souvent son père ou sa mère. Il commence à percevoir les incohérences des adultes et leurs contradictions, et cela lui devient insupportable. Quand l’un de ses parents le manipule ou détourne son attention vers quelqu’un d’autre - l’autre parent, un frère, une sœur - l’enfant ressent alors une perte de valeur. Il croit qu’il n’est plus important, qu’il ne mérite plus d’être aimé, et une profonde insécurité s’installe.
Il se sent trahi, pas à la hauteur, sans valeur ni importance… et perd progressivement confiance en lui.
Dans son éducation, il est souvent considéré par ses parents comme un potentiel à modeler, le reflet de leur désir inassouvi de perfection.
Les circonstances de la vie et certaines rencontres vont faire que cette blessure sera rejouée à plusieurs reprises dans l’enfance, l’adolescence voire même plus tard jusqu’à ce qu’elle soit conscientisée et guérie.
Le masque porté est celui de « l’amour - pouvoir ».
Le principal chakra à travailler est le 4e chakra : le Cœur – l’ouverture du cœur (physiquement et énergétiquement). Faire confiance et se recentrer.
Rapport au temps : il est maître du temps, il décide et gère son temps ; il donne de son temps quand lui le veut et le décide. Et donc, il peut aussi venir prendre des nouvelles « comme si de rien n’était », puis se rendre de nouveau indisponible.
Rapport à la nourriture : il contrôle sa nourriture mais aussi celle des autres. Il peut par exemple servir plus que ce que l’autre ne veut et impose donc sa volonté.
Rapports à la sexualité : il aime le pouvoir mais aussi être dominé pour relâcher la pression. Il séduit puis se rend inaccessible ensuite. Il veut contrôler et surtout être aimé. La femme « psychopathe » séduit et provoque mais on ne la touche pas ni ne l’approche facilement !
Rapport à l’argent : il peut avoir tendance à acheter les gens, il est généreux mais il a toujours une idée derrière la tête et attend d’avoir le contrôle et de diriger le monde comme il le veut. Il donne mais l’autre est redevable.
Son cœur est fermé sur l’autre, par peur d’être trahi. Il a peur d’aimer.
Il pense qu’il n’est pas aimable et se sent en grande insécurité. Il peut devenir « parano », incapable de faire confiance, car il a été trahi - souvent plus d’une fois. Sa devise pourrait même être : « Plutôt trahir que d’être trahi ! »
Pour s’en sortir, il cherche à se donner l’illusion d’être aimé, et pour cela, il contrôle tout ce qu’il peut. Il peut aller jusqu’à manipuler, mentir, voire se raconter lui-même des histoires.
Ses armes sont multiples : la conviction, la séduction - avec son charme et son charisme - mais aussi la culpabilisation, la mauvaise foi ou encore l’agression.
Pour lui, la vie est un combat… un combat qu’il faut gagner, à tout prix.
C’est aussi un grand sauveur : il a tendance à se sacrifier pour les autres. Derrière cette façade de force, c’est un grand enfant blessé, au cœur profondément souffrant.
Il possède de l’empathie, mais l’utilise souvent à son avantage. Il lui manque en revanche la véritable compassion.
Le « psychopathe » en nous n’est que rarement rassuré et doute sans cesse d’être vraiment aimé. Comme il sait qu’il séduit et manipule, il comprend aussi qu’il est aimé pour cela - pour ce qu’il montre - et non pour ce qu’il est réellement.
Il ne s’aime pas, et malgré les apparences, il n’a pas confiance en lui.
Par contre, il peut être un excellent meneur, leader.
La blessure psychopathe est guérie quand :
Je ne me mets plus en colère quand les choses ne se déroulent pas comme je l’avais prévu
Je lâche prise plus facilement, je cesse de vouloir tout contrôler et de contrôler les autres
Je ne cherche plus à manipuler ni à posséder
Je n’ai plus peur de l’inconnu, des imprévus
Je ne cherche plus à être le centre de l’attention ; je peux être fier de mes exploits sans que personne ne le sache
Je peux devenir un chef respectueux, un guide qui rend les gens autonomes et les valorise en déléguant et faisant confiance ; j’ai de nombreux dons et je suis performant
5. CARACTERE RIGIDE
Plus communément appelée « blessure d’injustice », elle est réveillée par le parent du même sexe.
C’est la peur d’être imparfait, la peur de ne pas pouvoir être pleinement authentique… et, en réaction, la tendance à se rigidifier.
La structure rigide se met en place très tôt dans la vie et se réactive souvent à l’adolescence. L’enjeu central est alors l’AUTHENTICITÉ.
L’enfant, au départ, est vivant, spontané et innocent. Mais il se rend vite compte qu’il n’est pas toujours bienvenu d’être totalement lui-même et d’exprimer librement ce qu’il est. Il crie, court nu, explore son corps et se touche - la zone génitale du tout-petit est très vivante, et cela fait partie de sa découverte naturelle du monde. Peu à peu pourtant, il découvre qu’il existe des interdits, des tabous, des règles, des codes, des « choses qui ne se font pas ». Alors, il apprend à se retenir, à contenir, à masquer sa spontanéité… pour « rentrer dans le rang ». Et, petit à petit, il se rigidifie.
À l’adolescence, son corps change, mais il a déjà intégré que le monde des adultes est synonyme d’obligations et de contraintes. Il refuse ce modèle, cherche à prouver qu’il existe par lui-même, et c’est ainsi qu’il vit sa « crise ». Mais, comme les adultes veillent à le remettre « sur le droit chemin », il finit par se conformer, par vouloir convenir, être accepté, intégré…et se rigidifie à nouveau.
Les circonstances de la vie et certaines rencontres vont faire que cette blessure sera rejouée à plusieurs reprises dans l’enfance, l’adolescence voire même plus tard jusqu’à ce qu’elle soit conscientisée et guérie.
Le masque porté est celui de la « sérénité » : je vais bien, je suis parfait.
Le principal chakra à travailler est le 2e chakra (émotions, sexualité) et le 4e chakra (cœur). Le 5e ensuite aussi pour exprimer ses besoins et qui il est. Il doit apprendre à ouvrir son cœur sur lui-même, se fluidifier et être authentique
Rapport au temps : il est très cadré, il est ponctuel, tout est réglé, programmé, pas d’imprévu ; il préfère arriver à l’avance qu’en retard, quitte à attendre avant de sonner à l’heure tapante de son RDV. Il aime d’ailleurs faire remarquer qu’il est toujours à l’heure pour obtenir l’approbation, les félicitations…
Rapport à la nourriture : il s’impose beaucoup de règles pour lui-même, régimes, privation… Il veut être mince et correspondre à la « norme » imposée par la société d’aujourd’hui.
Rapport à la sexualité : elle peut être compliquée vu qu’il est « coupé en 2 ». Il ne parvient donc pas à se lâcher, à vivre intensément ses émotions et sa sexualité en ouvrant son cœur à l’autre. Difficulté à « être 1 » : soit il sera sentimental/romantique mais ne voudra pas de sexe ! OU alors il se dirigera vers le sexe « performance », le sexe pour le sexe, mais sans sentiments.
Rapport à l’argent : c’est son moyen de « paraître », pour montrer qu’il évolue (grosse voiture, grande maison…). Il se conforme et montre qu’il a de l’argent pour se sentir appartenir…
Son cœur est fermé sur lui-même, il ne s’aime pas tel qu’il est vraiment au fond de lui.
La rigidité est un manque de vie : l’énergie ne circule plus, c’est un véritable poison.
Il met la barre très haut, nourrissant des exigences énormes envers lui-même comme envers les autres.
Il est aussi rigide dans sa pensée, laissant peu de place à la surprise ou à l’imprévu.I l vit selon des principes bien définis et tient à « faire son devoir ».
Le psycho-rigide est difficile à vivre : fermé, inflexible et animé d’un immense besoin de contrôle.
Le masochiste/rigide est un juge implacable envers lui-même. Il se fait beaucoup de mal, s’impose une discipline de fer et ne se permet pas de relâche.
Pourtant, au fond, il cherche simplement à se faire une place dans le monde et à être accepté tel qu’il est, avec sa spontanéité.
Le rigide s’est construit un personnage qui s’est coupé de ses émotions pour ne pas sentir… Mais il a un cœur, bien vivant, au milieu de cette armure. Il a porté un masque si longtemps et a tant refoulé ses aspects jugés « moches » pour convenir, qu’il en a honte - alors que nous portons tous en nous des parts plus sombres.
Il y a pourtant une essence, une force de vie, derrière sa rigidité et son inhibition. Mais lui, souvent, pense être vide à l’intérieur.
Et, c’est quelqu’un de rigoureux, de perfectionniste et de tenace.
La blessure rigide est guérie quand :
J’apprends à ouvrir mon cœur, à exprimer mes blessures et mes faiblesses
J’accepte de faire des erreurs et d’être imparfait
Je mets de moins en moins de pression
Je peux accueillir les critiques sans colère excessive
Je n’ai plus peur du jugement des autres
Je développe un sentiment de loyauté et un grand respect des situations justes ; je peux transmettre, enseigner et faire passer des messages
CONCLUSION
Comme dirait Thierry Janssen : « Lorsqu’il y a de l’humour surgit l’Amour! ». Et vice versa.
Aimons-nous tels que nous sommes ! Mettons de l’humour, prenons du recul et cessons de nous prendre trop au sérieux ! Nous sommes tous des êtres blessés, avec nos parts d’ombre et nos côtés que nous pensons « honteux ».
Mais lorsque nous parvenons à regarder ces zones sombres, à les accueillir et à les aimer, elles cessent peu à peu de diriger notre vie.
Soyons doux envers nous-mêmes, et pleins de compassion pour le petit enfant en nous qui a tant souffert.
Mettons aussi de la conscience dans nos gestes, nos paroles, nos pensées, afin de ne pas retomber sans cesse dans nos anciens schémas.
Soyons honnêtes avec nous-mêmes, authentiques avec les autres.
Alors, vous vous sentirez davantage connectés à qui vous êtes en Essence - plus légers, plus joyeux et plus vivants.
Il est possible que certaines personnes s’éloignent sur ce chemin d'authenticité vers vous-même, mais d’autres arriveront. Et vous saurez alors que celles qui restent sont là parce qu’elles vous aiment tout entier, pour ce que vous êtes réellement, et non pour ce que vous représentez.
POUR ALLER PLUS LOIN
Sortir de sa prison intérieure : ici
La théorie du miroir dans nos relations aux autres : ici
Si cela résonne en vous, je peux aussi vous accompagner sur ce chemin.
Commencez par une lecture d'âme et poursuivez avec quelques séances d'accompagnement et/ou de soins énergétiques pour travailler en profondeur et en subtilité.
Géraldine
Consultations Uccle - Ixelles
Commentaires