Du « burn out » à la « renaissance »
- Géraldine Redouté
- 15 oct. 2023
- 11 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 nov.

À toi qui es épuisé, fatigué, inquiet, désabusé, perdu !
À toi qui ne trouves plus de sens dans ta vie ou dans ton activité professionnelle !
À toi qui aspires à une vie plus alignée avec ton âme, avec qui tu Es !
Je te partage une petite partie de mon parcours, de mes difficultés, de mes prises de conscience, de l’aide que j’ai demandée et reçue, et de ma réorientation professionnelle.
En espérant que cela puisse t’aider, t’éclairer et te redonner espoir le cas échéant.
Si tu as des questions, laisse-moi un commentaire ou contacte-moi, je me ferai un plaisir de te répondre !
Qui suis-je ?
Attentive à l’autre et heureuse d’être « au service » depuis toujours, c’est tout naturellement que je me suis tournée vers l’enseignement et que je me suis lancée dans la vie professionnelle en tant qu’institutrice primaire.
Pendant 13 années, tout en continuant à me former, j’ai accompagné avec foi, passion et enthousiasme tous les enfants qui m’ont été confiés, sur le chemin de leur plein potentiel, connectés à leur Essence.
Animée par les défis, j’ai ensuite souhaité mettre mes capacités pédagogiques et relationnelles au service de la communauté éducative et j’ai accepté le poste de direction. Ce furent des années riches, passionnantes et extrêmement formatrices… mais aussi très exigeantes et parfois éprouvantes.
Maman de deux enfants, prise dans le feu de l’action, happée par mon travail, mes responsabilités, mes passions et ma vie de famille, j’ai cessé de m’écouter et je n’ai plus posé mes limites.
Le burn-out est alors venu frapper une première fois, en 2016. Cinq mois d’arrêt, accompagnés d’un coaching, avec pour objectif de reprendre le chemin de l’école - ce que j’ai fait en septembre de la même année.
J’ai alors redémarré de plus belle, toujours aussi passionnée, investie, volontaire, jusqu’à ce que l’effondrement arrive réellement, fin 2017 : un épuisement physique, psychique et émotionnel qui m’a littéralement stoppée dans mon élan.
La Vie m’invitait à m’arrêter, à revenir à l’essentiel, à ralentir, à prendre soin de moi, à plonger en moi, et à me poser les vraies questions : qui suis-je ?Quelles sont mes motivations profondes ?Quelles peurs, blessures, ombres et mécanismes m’ont conduite à dépasser mes limites au point de m’oublier ?
Le burn-out
Coup d’arrêt. Congé maladie. Et soudain, le vide.
Épuisement, chaos intérieur, sentiment d’inutilité, culpabilité, agitation mentale, anxiété, tristesse, perte totale de sens et de repères… cela te parle ?
Pour ma part, malgré la fatigue extrême, j’étais incapable de me reposer ou de « m’arrêter ». Mon mental tournait en boucle, encore plus fort qu’avant, comme s’il refusait de laisser de l’espace au silence. J’ai continué à fonctionner dans une énergie très « Yang » : j’agis, je bouge, je réfléchis, je cherche, j’apprends, j’aide les autres… Autrement dit : je m’éparpille, je me décentre, je reste tournée vers l’extérieur, car être seule avec moi-même, sans rôle ni utilité, était beaucoup trop confrontant. Je n’avais jamais appris à m’écouter, ni à prendre soin de moi sans « servir » quelqu’un ou quelque chose.
Il m’a fallu deux ans et demi pour commencer à lâcher prise et pour me libérer peu à peu de la culpabilité d’avoir “abandonné” mon école, de ne plus être utile à la société, de ne pas être « assez présente » pour mes enfants, ou encore de ne rien produire, créer ou accomplir.
Je me souviens d’une phrase percutante de ma thérapeute à l’époque : « Aurais-tu préféré avoir un cancer pour te sentir légitime d’être arrêtée ? » Et le pire, c’est que j’ai répondu oui. Parce qu’une maladie visible semble plus « acceptable » qu’un burn-out, invisible, incompris, jugé.
Puis, en septembre 2020, après un long travail intérieur - dont une lecture d’âme qui a été un véritable point pivot - quelque chose a lâché. Le processus a commencé à vraiment s’intégrer.
J’ai alors choisi, petit à petit, d’apprivoiser le fait d’être seule, de ne rien « faire » aux yeux du monde, de me reposer, de prendre soin de moi, de me mettre en priorité, et de réapprivoiser mon énergie Yin : l’être, la lenteur, l’écoute intérieure, la douceur, le non-faire.
Je ne te dirai pas que cela a été facile. Non, ce fut éprouvant, déstabilisant, dérangeant, et parfois très souffrant. Mais j’ai plongé dedans. J’ai accepté de ressentir, de regarder, de traverser. J’ai observé mes vieux mécanismes de fuite, de contrôle, d’hyperactivité, de justification… et j’ai commencé à les démanteler, un à un.
Avec le recul, je peux le dire aujourd’hui que ce burn-out a été un cadeau. Un cadeau brutal, mais fondateur car il m’a obligée à me rencontrer vraiment, à revoir mes priorités, à redonner du sens à ma Vie.
Il m’a permis de recontacter ma grande sensibilité, ma créativité, mon amour pour la Terre, pour le silence, pour la méditation, pour la lecture, pour la lenteur. Il m’a ramenée à moi, et il m’a réappris la tendresse, l’écoute, la présence, l’essentiel.
Grâce à ce travail, j’ai pu reprendre soin de moi, de la Vie en moi… et autour de moi.
Oui, ce burn-out a été un tournant, un vrai. Et je raconte pourquoi ici.
Pendant toute cette traversée, je me suis fait accompagner - régulièrement, avec constance et avec humilité, parce que guérir seul(e) est un mythe, et qu’être soutenu(e) fait toute la différence.

Aide et accompagnement
La reconnexion au corps : le massage comme déclencheur
Fin 2017, une amie m’a offert un massage ayurvédique comme cadeau « spécial burn-out », histoire de me mettre sur la piste du « prendre soin de moi » 😊.Je n’y suis allée qu’en février 2018… c’est dire les résistances !
Le premier massage du corps entier a été agréable, mais sans plus. Le masseur m’a parlé de la colère que je portais en moi - ce que je ne comprenais absolument pas. Moi, en colère ? Impossible à ressentir, impossible à admettre.
Il m’a alors parlé d’un massage du ventre, expliquant qu’il agissait sur la sphère émotionnelle, le ventre étant notre « deuxième cerveau ».Comme j’étais preneuse de tout ce qui pouvait m’aider à avancer, j’ai pris un nouveau rendez-vous.
Ce massage-là a été un véritable déclencheur. Tout s’est ouvert d’un coup : je sentais à nouveau mon corps, mes entrailles… comme si « la vie recirculait » enfin.
J’étais enfin reconnectée à mon corps et à mes sens. Mais cela a été cataclysmique - et au départ, extrêmement inconfortable. Toute la sensibilité que j’avais enfouie pendant des années m’est revenue en pleine figure. La carapace était fissurée. Toutes mes émotions étaient là : tristesse, colère, souffrance, désarroi, désespoir parfois… impossible de les fuir, impossible de « tenir bon », je ne savais plus faire autrement que pleurer et ressentir.
Je dois avouer qu’à certains moments, j’ai eu envie de revenir en arrière et de ne rien ressentir, car c’était plus « confortable ». Et même, parfois, j’ai eu l’envie de « retourner d’où je viens », avec la profonde conviction que ce serait plus doux, plus léger. La fameuse nostalgie de l'Ailleurs...
Mais un feu intérieur m’a guidée tout au long du chemin. J’ai fini par comprendre que si j’étais sur Terre, c’était pour une raison. Et que mes émotions devaient être pleinement ressenties pour espérer guérir petit à petit mes blessures… et toucher ma lumière.
Aujourd’hui, mes émotions et mes ressentis corporels sont devenus ma boussole : une guidance précieuse, fidèle, intime.
Le suivi médical
Pendant toutes ces années, j’ai bien sûr été suivie par un médecin - c’est essentiel dans ce type de processus. Personnellement, j’ai refusé de prendre des médicaments, car j’ai estimé, pour diverses raisons, que ce n’était pas juste pour moi. L’homéopathie et les compléments alimentaires ont été « mes alliés ».
Mais chaque personne est différente : il est indispensable de trouver le bon soutien médical, en fonction du diagnostic, du vécu et du ressenti de chacun.
Un burn-out n’est pas une dépression, mais il peut en cacher une. Et si c’est le cas, elle doit évidemment être prise en charge.
3 années à l’ Ecole de la Posture Juste avec Thierry Janssen
Ce parcours, je l’ai entrepris uniquement pour moi, sans autre objectif que d’aller explorer mes blessures, mes peurs, mes blocages… Autrement dit : déjouer mon ego pour me retrouver, me comprendre et me rencontrer vraiment.
Trois années de travail intérieur qui ont ouvert mes yeux et mon esprit, qui m’ont offert de grandes prises de conscience et fait croiser la route de personnes profondément inspirantes.
Trois années qui m’ont aussi permis de réaliser qu’il existe, sur Terre, une multitude d’êtres bienveillants : des personnes dans l’accueil, le non-jugement, la conscience, et animées par l’envie d’avancer et de rayonner - non pour nourrir leur ego, mais pour prendre soin de la Vie, en eux et autour d’eux, avec altruisme et compassion.
Ces trois années ont bien sûr été bousculantes. Elles m’ont poussée à plonger dans mes profondeurs, à rencontrer mes ombres, à regarder mes blessures narcissiques et égotiques en face.
Trois années de travail à la fois sur la personnalité pour reconnecter à mon âme… Et avec le recul, je peux le dire : ce fut l’un des plus grands cadeaux que la Vie m’ait offert - et que je me sois offert à moi-même.
Suivi thérapeutique au niveau psycho-corporel et énergétique
Ce travail a été une prise en charge globale de mon être, sur tous les plans : physique, psychique, spirituel et énergétique.
Il a commencé par des échanges, des massages, du travail énergétique… qui m’ont d’abord apporté, très progressivement, une détente physique.
J’avais de terribles douleurs articulaires qui m’empêchaient de dormir et de bouger librement. Ces pratiques m’ont permis de relâcher le corps, de retrouver du confort et une forme de légèreté physique que j’avais oubliée.
Puis, au fil du temps, ce travail a aussi apaisé mon mental et m’a reconnectée à mes sens, toujours plus en profondeur. Il a ouvert la voie à la libération de charges émotionnelles, transgénérationnelles et karmiques.
Ce fut donc un travail profond, indispensable, initiatique - un véritable nettoyage de fond de mon histoire, de mes conditionnements et de mes mémoires.
Et ce chemin n’est pas « terminé » : je le poursuis encore aujourd’hui, avec toujours plus de subtilité, de libérations, de conscience… Un travail d’alignement continu, qui me soutient et m’accompagne dans ma vie.
Lecture d’âme
En 2020, une thérapeute m’a parlé de numérologie et m’a confié que je ne mesurais pas encore le potentiel que je portais en moi.
À cette période, j’étais toujours très mal, perdue, sans direction, sans élan, et j’avais profondément perdu confiance en moi, en mes capacités et en mon avenir.
Poussée par la curiosité — et peut-être par un dernier espoir — j’ai pris rendez-vous pour recevoir ma première « lecture d’âme ».
Ce moment a été un véritable tournant dans mon parcours. Deux mois plus tard, je lâchais enfin prise sur mon burnout, j’acceptais mon état, et je cessais de lutter contre la réalité. Je m’autorisais enfin à être arrêtée, à guérir, à respirer.
Cette lecture d’âme m’a parlé de moi d’une manière nouvelle : elle a mis en lumière ce que j’avais à traverser, ce que j’étais venue apprendre, mais aussi les potentiels, forces, dons et élans qui dormaient encore en moi. Je l’ai réécoutée plusieurs fois, j’ai relu mes notes encore et encore… et chaque écoute m’aidait à avancer un peu plus en conscience, à me comprendre, à me reconnaître — et surtout, à retrouver confiance en moi.
Ce fut un déclic intérieur, une clé, une balise sur mon chemin de reconstruction.
Article court "Qu'est-ce que la Lecture d'âme ?" : ICI
Diverses consultations énergétiques et médiumniques
Ouverte à tout et impatiente de m’en sortir, j’ai saisi chaque opportunité d’évolution que la Vie plaçait sur mon chemin : une rencontre, une recommandation, une formation, une intuition… Je rebondissais sur tout ce qui pouvait m’aider à comprendre, guérir, avancer, me redéployer.
Toutes ces consultations, ces pratiques et ces accompagnements — en plus de tout ce que j’ai déjà évoqué — m’ont permis de rester connectée à ce que je sentais juste au plus profond de moi. Car la Vie ne m’a pas ménagée : elle m’a régulièrement testée, challengée, comme pour vérifier si j’allais enfin rester fidèle à MON chemin, et cesser de me perdre pour correspondre aux attentes extérieures.
Et puis, progressivement, quelque chose s’est remis en circulation. Depuis début 2022, je revis.
Je me sens de plus en plus alignée avec qui je suis, avec ce que je veux, avec ce que j’ai envie d’offrir au monde. Je me sens pleine, entière, heureuse, épanouie — non pas parce que “tout est parfait”, mais parce que je suis de plus en plus présente à moi, à ma vérité et à ma joie profonde.
Professionnellement
Je savais, au fond de moi, dès le départ, que je ne reprendrais pas le chemin de l’école — sous quelque forme que ce soit. Et pourtant… mes peurs de l’insécurité et de l’inconnu ont tout fait pour m’y ramener.
C’est là que j’ai vraiment mesuré la fameuse distorsion entre le cœur et la tête.
Ma tête me répétait qu’y retourner serait plus sûr, plus raisonnable, plus sécurisant. Mais mon corps, lui, se contractait, se crispait, se révulsait à cette seule idée. Tout en moi disait « non », mais mon mental tentait encore de négocier.
Jusqu’à cette épreuve du burn-out, j’avais souvent laissé mes choix être guidés par le mental, l’ego, la peur… Mais cette fois-ci, quelque chose était différent : je ressentais enfin mon corps. Et là, un choix s’est présenté clairement : continuer comme avant, en reproduisant les mêmes schémas ou oser faire autrement, prendre des risques, me réinventer et me rapprocher encore davantage de qui je suis vraiment.
Ce choix ne s’est pas fait du jour au lendemain. Il a fallu du temps, de l’énergie, du recul, de la réflexion… et des essais, étape par étape, à mon rythme. J’ai observé, testé, ajusté… jusqu’au moment où tout s’est aligné. Un jour, c’était clair : mon corps et mon esprit disaient enfin la même chose. J’ai alors senti une fluidité nouvelle, une évidence intérieure, une forme de paix : c’était le bon moment.
Passionnée depuis toujours par l’humain et l’attention à l’autre — comme dans mes métiers précédents — j’ai alors choisi de me former pleinement à plusieurs approches thérapeutiques et énergétiques. Ces outils me permettent aujourd’hui d’accompagner chacun(e) vers la reconnexion à soi, l’alignement intérieur et l’écoute profonde de son être.
Prendre le temps de se ressourcer
Je reste vigilante, car je me connais : l’énergie finit toujours par revenir… et c’est justement là qu’il faut apprendre à la gérer autrement.
Après un burn-out d’une telle intensité, on n’a plus envie — ni la capacité — de fonctionner comme avant. Il devient essentiel d’apprendre à s’écouter vraiment, à respecter son rythme, ses limites, ses besoins.
Aujourd’hui, j’aspire à plus de douceur, d’équilibre et de justesse dans ma vie, autant sur le plan personnel que professionnel. Je veux continuer à donner du sens à ce que je fais, pour moi et pour l’autre, dans une mesure juste, sans me perdre, sans me sacrifier.
Alors, j’écoute mon corps — car il parle toujours avant la tête — et je me ressource en profondeur. Je me fais masser, je marche en forêt ou au bord de la mer, je lis, j’apprends, j’écoute de la musique ou je danse, je vois mes amis, je partage avec eux des moments qui nourrissent autant mon intellect que mon cœur et mon âme.
Ce que vous devez garder à l'esprit
Oui, vous allez vous en sortir.
Oui, un jour, vous retrouverez une énergie plus stable — à condition d’écouter les signes de votre corps et de votre âme.
Oui, l’élan, la force et le potentiel qui ont toujours été en vous ne sont pas perdus : ils reviendront, et même plus puissants, parce qu’ils seront alignés.
Oui, cela prend du temps de lâcher ses conditionnements, ses fausses croyances, ses vieux réflexes de survie. La patience est une vertu, et un acte d’amour envers soi.
Oui, cela prend du temps de panser ses blessures.
Oui, cela demande du courage de « faire autrement » et de sortir de ses anciens schémas.
Oui, il faut du temps pour se refaire confiance, et pour refaire confiance en l’autre, en la Vie, en quelque chose de plus grand.
Mais tout cela est possible. Tout cela se construit, pas à pas. Et le jour où l’on se retourne, on réalise que tout ce chemin n’était pas une perte… mais une traversée vers soi.
Avec votre force, votre conviction et votre persévérance, vous y arriverez !
L’envie d’écrire, de partager, de guider, d’accompagner et d’aider — à ma mesure — est revenue tout naturellement. Mais cette fois, avec davantage de justesse, d’équilibre et de conscience.
Car je sais à quel point le monde dans lequel nous vivons est parfois violent, déroutant, exigeant. Je sais combien de personnes souffrent en silence, fatiguées de devoir être fortes, et qui aspirent profondément à plus de douceur, de sens, de légèreté dans leur vie.
C’est pour elles, pour toi peut-être, que j’ai choisi de transmettre ce que j’ai compris, traversé, transformé. Pour apporter un peu de clarté dans le chaos, un peu de paix dans le tumulte, un peu d’humanité dans un monde qui en manque tant.
Si mon parcours a résonné en vous et que vous pensez que je vous aider à avancer, à cheminer, contactez-moi !
Avec coeur,
Géraldine Redouté
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