Maladie - Mal a dit - L'âme a dit

Ce que ton corps cherche à te dire...

La maladie, personne ne la choisit. Elle t’arrive, te cloue, t’arrête, et t’oblige à te reconnecter à ton corps - parfois, souvent, par la douleur. Tu regardes alors les autres vivre pendant que toi, tu « survis ». Tu te sens lent, à l’écart, peut-être fragile. Et parfois même… coupable.

Mais si, au lieu de la voir comme un échec ou une fatalité, tu l’écoutais comme un message ? Et si la maladie, c’était simplement ton corps qui t’aimait assez pour te dire : « Stop. Écoute-moi. »

Qu’il s’agisse d’un burn-out, d’un « bobo » ou d’une maladie plus lourde, ton corps ne te trahit pas : il tente avant tout de te protéger, parfois malgré toi.

Et si, derrière la fatigue, la douleur ou le ralentissement, se cachait une seule invitation : revenir à toi ?

Que se passerait-il si tu entendais ses signaux avant qu’il ne soit obligé de crier ?

Et si tu voyais la maladie non comme une punition, mais comme une porte ouverte sur l’essentiel, ta vérité et ton humanité ?

Et si la guérison commençait le jour où tu cessais de lutter contre ton corps - pour simplement l’honorer, l’aimer et le remercier de tout ce qu’il fait pour toi, pour te ramener, encore et toujours, à la vie.

Ton corps est ton Temple, souviens t’en à chaque instant ! Et c’est lui qui te sert de véhicule sur Terre.

Lors de la lecture de cet article, garde ton discernement et ne prends que ce qui résonne pour toi. En cas de maladie, fais-toi toujours accompagner par le corps médical : c’est la base. Le travail intérieur et énergétique vient en soutien, pas en substitution. À toi de t’approprier ton processus, car il n’y a que toi qui saches ce qui est bon et juste pour toi-même.

Alors, que viennent peut-être te dire la maladie, le burn-out ou le « bobo » ?

« Tu n’es pas invincible, et tu n’as pas à l’être. »

« Tu n’es pas qu’un rôle, une fonction, un planning ; et encore moins un robot. »

« Tu as le droit d’exister, même dans le ralentissement, même dans l’incertitude. »

Et si, derrière la douleur, il y avait aussi :

• Un rappel à revenir à toi, à ton souffle et à ton rythme.

• Une permission de t’écouter - enfin.

• Une redéfinition de la force : non comme une performance, mais comme une présence à soi.

• Un appel à être, et non plus seulement à faire.

Derrière une maladie, une douleur ou un simple « bobo », il y a souvent un message du corps. Pas une punition, ni une fatalité, mais une invitation à écouter ce qui, en toi, demande attention et réajustement. Mettre du sens sur ce que tu vis peut t’aider à comprendre où ton corps te parle et ce qu’il cherche à te montrer.

Mais attention : il n’y a aucune culpabilité à avoir. Tomber malade ne signifie pas que tu as « mal pensé » ou « mal géré » tes émotions. La vie est bien plus complexe que cela.

Certaines maladies ont aussi des causes génétiques, physiologiques ou environnementales. Elles s’inscrivent parfois également dans une histoire transgénérationnelle, un héritage biologique ou énergétique que l’on porte malgré soi. Le corps garde la mémoire de nos lignées, de ce qui n’a pas été dit, compris ou guéri avant nous - mais cela ne veut pas dire que tout est émotionnel. Parfois, c’est simplement le corps qui parle à travers la matière.

Et puis, il y a ces autres fois où il choisit la seule voie qu’il connaît pour attirer ton attention. Quand tu n’écoutes plus tes besoins, que tu vas à contre-courant de toi-même et de ce que ton cœur vibre comme une évidence ou encore de ce que la vie t’invite à vivre, il te dit, souvent avec insistance : « Regarde ici. Il y a quelque chose à soigner, à comprendre et à apaiser. »

La maladie, dans ce sens, devient un messager

Elle ne vient pas contre toi, mais pour toi et pour t’aider à aller voir plus profondément ce qui, en toi, demande à être entendu : un rythme à ralentir, une émotion à libérer, une blessure à reconnaître, une limite à poser, un amour à te redonner.

Tout n’est donc pas émotionnel, mais tout a du sens. Donner du sens, c’est redonner du lien - entre ton corps, ton esprit, ton histoire et ton âme. C’est apprendre à écouter ce langage silencieux, sans jugement, avec douceur et curiosité.

Parce qu’en fin de compte, le corps ne ment jamais. Il t’appelle simplement à revenir à toi, encore et encore, jusqu’à ce que tu entendes enfin ce qu’il veut t’apprendre : prendre soin de toi, dans toutes les dimensions de ton être.

Il existe un excellent livre sur cette thématique : Le grand dictionnaire des malaises et des maladies de Jacques Martel - une véritable référence pour qui souhaite donner du sens à ce que le corps exprime. Il en existe bien sûr d’autres, mais celui-là m’a particulièrement aidée.

Mon corps, lui, a souvent crié… parce que je refoulais mes émotions, honteuse d’être « trop » : trop sensible, trop à fleur de peau, trop intense parfois. Je ne savais pas toujours comment les accueillir, ni comment les transformer autrement qu’en tension ou en douleur.

Si tu te reconnais là-dedans, je t’invite à aller (ré)écouter mes premières vidéos sur les émotions et sur la façon de les apprivoiser en douceur.

J’ai aussi compris, au fil de mon chemin, que le syndrome dont je souffre est génétique et transgénérationnel. Il m’appartient donc d’en prendre soin autrement, d’interrompre la répétition et de choisir une autre voie que celle de mes ancêtres.

À ce sujet, j’ai réalisé deux vidéos complémentaires que tu retrouveras sur ma chaîne YouTube :

·       « Ton corps est ton Temple »

·       « La mémoire émotionnelle du corps »

Comprendre le message symbolique du corps

Voici une proposition de la symbolique spirituelle des principaux maux physiques. Ce ne sont pas des vérités absolues mais des pistes générales de compréhension intérieure, des messages symboliques à explorer sans culpabilité, en complément d’un suivi médical, psycho-corporel et énergétique.

Le cancer

Une cellule qui se met à « vivre seule », hors du collectif… comme une part de toi qui n’a plus trouvé sa place, qui se sent isolée, rejetée ou trahie. Souvent lié à une douleur émotionnelle profonde non exprimée, une rancune ancienne, ou une auto-agression inconsciente.

→ Message : « Accueille ce que tu as refoulé. Reconnecte-toi à la Vie, à l’amour et au lien. »

Le cœur

Centre de l’amour, de la joie, du don et de la réception. Les problèmes cardiaques évoquent souvent une fermeture émotionnelle, une difficulté à donner ou à recevoir l’amour, ou à suivre ce que ton cœur te dicte.

→ Message : « Rouvre ton cœur. Laisse circuler la vie et l’émotion, et aime sans te perdre. »

Douleurs articulaires / Fibromyalgie / SED (Syndrome d’Ehlers-Danlos)

Le corps devient raide, douloureux, hypersensible : il traduit une grande résistance intérieure et une hypervigilance constante.

La fibromyalgie, par exemple, parle souvent d’un trop-plein de charge émotionnelle, d’une fatigue à tout porter, à tout maîtriser, à vouloir tenir debout alors que tout réclame repos et lâcher-prise.

→ Message : « Allège-toi et rends-toi la vie plus douce, tu n’as plus à tout contrôler. »

Dans le Syndrome d’Ehlers-Danlos, c’est le tissu conjonctif - ce qui relie, soutient et maintient toutes les structures du corps - qui est touché. Or, symboliquement, ce tissu représente le lien : le lien à soi, aux autres, au monde et à la vie. Lorsqu’il devient trop souple ou trop fragile, cela peut exprimer une hypersensibilité émotionnelle, une porosité énergétique, ou une difficulté à se sentir solidement relié et soutenu. Ce corps « trop ouvert » reflète souvent une âme fine, empathique, hyper-perceptive, qui ressent tout, parfois jusqu’à l’épuisement. Il porte le message d’un besoin profond de se contenir, de trouver ses propres contours, d’apprendre à se protéger sans se fermer, à trouver la juste tension entre souplesse et solidité.

→ Message : « Rétablis le lien entre la force et la douceur. Pose tes limites et trouve ton ancrage. Tu n’as pas à tout absorber pour exister. La vie te soutient, même quand tu relâches. »

Fracture / cassure

C’est toujours un arrêt brutal imposé par la vie - quelque chose devait être stoppé, rompu, ou réorienté.

→ Message : « Ralentis, reviens à l’essentiel. Ce que tu refuses de lâcher, la vie l’a cassé pour toi. »

Les genoux

Ils symbolisent la souplesse, l’humilité et la capacité à plier. Des douleurs ou blocages peuvent traduire une résistance à céder, un orgueil blessé, ou la peur de se soumettre ou de changer de direction.

→ Message : « Apprends à fléchir sans te renier, et lâche le contrôle. »

La tête (migraines, tensions, vertiges)

C’est un trop plein de mental, de contrôle, de pensées. La tête gouverne, planifie, anticipe… mais s’épuise quand le cœur n’est plus écouté.

→ Message : « Redescends dans le corps, et laisse la vie te traverser au lieu de tout gérer. »

Les dents/les gencives

Représentent la décision, la puissance personnelle et la difficulté à « mordre la vie à pleine dents ». Les problèmes dentaires peuvent parler d’une difficulté à affirmer ses choix ou d’une colère contenue.

→ Message : « Ose mordre dans la vie à pleine dents, profiter, t’affirmer et dire ce que tu penses. »

Les hanches / le bassin

Zone du mouvement, du désir et de la direction. Les blocages évoquent une peur d’avancer, un manque de stabilité intérieure, ou des traumatismes liés à la sexualité, à la création ou à la maternité/paternité.

→ Message : « Rétablis ton ancrage, et ose aller vers ce qui t’appelle. »

Les épaules

C’est le symbole du porteur, de celui qui « prend tout sur lui ». Les tensions signalent souvent un fardeau émotionnel ou relationnel trop lourd.

→ Message : « Allège ce que tu portes, et laisse les autres être responsables d’eux-mêmes. »

Le bas du dos / lombaires

Zone liée à la sécurité, au soutien, à la survie. Les douleurs reflètent souvent des peurs matérielles, un manque de soutien, ou la croyance que tu dois tout assumer seul.

→ Message : « Fais confiance à la vie, car tu es soutenu. Relâche la peur du manque. »

La nuque

Point de passage entre la tête et le cœur : le pont entre la pensée et le ressenti. Les raideurs traduisent une difficulté à regarder une situation sous un autre angle, ou un refus du lâcher-prise.

→ Message : « Assouplis ton regard. Laisse ton cœur participer aux décisions. »

Les poumons

Les poumons sont le siège du souffle de vie, de l’échange et de l’accueil. Ils représentent notre capacité à inspirer la vie pleinement et à relâcher ce qui doit partir. Quand ils sont fragiles ou encombrés, cela peut traduire une difficulté à respirer sa vie, à faire de la place pour soi, ou à libérer une tristesse ancienne. Les affections pulmonaires parlent souvent d’un chagrin non exprimé, d’un manque d’espace intérieur ou d’un désir de liberté étouffé.

→ Message : « Ouvre ton espace intérieur. Respire la vie sans peur de manquer d’air, accueille ce qui vient et relâche ce qui s’en va. Tu as le droit d’occuper ta place dans la joie. »

Les reins

Les reins sont le centre de la peur, du courage et de la confiance. Ils gèrent l’équilibre entre l’eau (les émotions) et le feu (l’énergie vitale). Des déséquilibres rénaux peuvent refléter des peurs profondes, conscientes ou non, souvent liées à la sécurité matérielle, affective ou existentielle. Les reins sont aussi liés à la capacité à filtrer : à garder ce qui est bon pour soi et à éliminer ce qui ne l’est plus - qu’il s’agisse d’émotions, de croyances ou de relations.

→ Message : « Lâche la peur du manque et fais confiance à la vie. Tu es en sécurité. Apprends à garder ce qui te nourrit et à libérer ce qui t’épuise. »

Le foie

Le foie, c’est l’organe de la transformation et de la colère. Il stocke et filtre les excès - physiques, émotionnels, mentaux. Lorsqu’il est en souffrance, il peut signaler une colère refoulée, une frustration accumulée, une difficulté à digérer certaines situations ou à « pardonner ». Le foie nous parle aussi de notre rapport à l’action, à la puissance et à la liberté d’être soi. Quand l’énergie du foie est bloquée, on devient irritable, rigide, bouillonnant à l’intérieur.

→ Message : « Autorise-toi à exprimer ta colère de façon saine. Transforme ce feu intérieur en force créatrice. Rétablis ton flux de vie au lieu de le retenir, et développe ta foi en la vie ! »

La vessie

La vessie est l’organe du lâcher-prise, de la libération et de la gestion des limites. Elle recueille, contient puis relâche ce dont le corps n’a plus besoin. Quand elle se dérègle (infections, cystites, envies fréquentes ou rétention), cela peut traduire une difficulté à « laisser partir » - émotions, colère, peurs ou situations qui ne sont plus justes pour soi.

Sur le plan symbolique, la vessie parle aussi de la notion de territoire : ne pas se sentir à sa place, se sentir envahi ou envahissant, avoir du mal à délimiter son espace personnel ou à faire respecter ses frontières.

Chez beaucoup de personnes, les troubles de la vessie apparaissent dans des périodes de grande tension intérieure, où l’on cherche à « tout contenir » alors qu’on aurait besoin de se relâcher - dans le corps comme dans la vie.

→ Message : « Lâche ce qui n’a plus lieu d’être. Pose clairement tes limites. Tu as le droit à ton espace, à ton rythme, à ton territoire. Tu peux relâcher le contrôle sans perdre ta valeur. »

L’estomac

Centre de la digestion émotionnelle et symbolique, l’estomac reçoit, transforme, assimile. Les maux d’estomac parlent souvent d’une difficulté à « digérer » certaines situations, paroles ou émotions, d’un trop-plein de stress ou d’une peur de manquer. Souvent lié à un besoin de contrôle et à la colère rentrée.

→ Message : « Laisse aller ce que tu ne peux pas changer, et fais confiance à ton rythme digestif, émotionnel et intérieur. »

Les intestins (gros et grêle)

Ils symbolisent la capacité à trier, assimiler et éliminer. Quand ils souffrent, cela évoque une difficulté à se libérer du passé, à faire confiance à la vie, ou un manque d’écoute de ton propre ressenti. Le ventre, c’est aussi ton deuxième cerveau, là où tout ce que tu retiens finit par se cristalliser.

→ Message : « Fais le tri entre ce qui t’appartient et ce qui ne t’appartient plus. Libère, allège et laisse circuler. »

La peau

Frontière entre toi et le monde, la peau reflète ton rapport au contact, à la protection et à l’image de toi. Les irritations, eczémas, acnés ou démangeaisons parlent souvent d’une hypersensibilité relationnelle, d’un besoin de distance ou de reconnaissance, ou d’une difficulté à se sentir à l’aise dans sa peau.

→ Message : « Ose être visible tel que tu es. Protège-toi sans te fermer et laisse ton authenticité respirer. »

La thyroïde

Elle gouverne la communication de soi et le rythme intérieur. Un déséquilibre peut traduire une difficulté à dire sa vérité, à exprimer ses besoins ou à trouver la bonne cadence dans sa vie.

Hyperactivité → on en fait trop, on s’épuise à se rendre utile.

Hypoactivité → on retient, on n’ose plus parler, on se freine.

→ Message : « Dis ce que ton âme murmure et honore ton rythme, ni trop vite, ni trop lentement. »

Les yeux

Les yeux représentent la vision, au sens propre comme symbolique : comment tu regardes ta vie, ton avenir, les autres et toi-même. Les troubles visuels peuvent exprimer une peur de voir la réalité telle qu’elle est, ou le refus de regarder certaines vérités en face.

→ Message : « Ose voir clair, et accueille ce que la vie te montre, même si c’est inconfortable. »

L’oreille interne / l’équilibre

Les vertiges, acouphènes ou troubles auditifs parlent souvent d’un déséquilibre intérieur, d’une perte de repères ou d’un trop-plein de bruit mental et émotionnel. Ils peuvent aussi révéler une difficulté à écouter sa voix intérieure, ou au contraire une saturation des voix extérieures.

→ Message : « Reviens au silence intérieur. Retrouve ton centre, ton équilibre et ta propre fréquence. »

Sources (propositions d’interprétations)

·       Jacques Martel « Le grand dictionnaire des malaises et maladies »

·       Michel Odoul « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi »

·       ChatGpt synthèse ressources symboliques spirituelles

En résumé

Chaque organe est une porte ouverte sur la conscience. Ton corps a sa propre manière de dialoguer avec toi, de ramener de la lumière là où il y avait du déni, de la peur ou du non-dit. Il ne t’accuse jamais : il montre. Derrière chaque tension, chaque déséquilibre, se cache un appel à te réajuster, un pas vers plus d’authenticité, de cohérence et d’amour de toi.

Le corps n’est pas ton ennemi. Il parle quand tu n’écoutes plus, il révèle ce que tu refuses de voir, et il te ramène toujours à une même direction : le retour à toi, à ta vérité et à ta douceur.

Souviens-toi que la maladie ne t’invite pas à devenir une version affaiblie de toi, mais une version plus vraie, plus consciente et plus vivante. Parce que, paradoxalement, la maladie est souvent un appel à la vie - à la vraie. Et parfois, il faut que le corps tombe pour que l’être se relève. Pas plus fort, mais plus juste, plus présent et plus aligné avec l’essentiel.

Avec cœur,

Géraldine Redouté

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